Pourquoi faut-il arrêter de fumer ?

Pourquoi faut-il arrêter de fumer ?
Fumée dans la ville -Dessin à la craie de rue – Monique Ubaldi

Arrêter de fumer c’est mettre un terme à une relation basée uniquement sur l’addiction. Une addiction qui a harponné une illusion que l’on vous a vendue. Fumer ne sert à rien, la fumée n’est que de la fumée. Fumer n’est « pas cool », ne fait pas de vous quelqu’un de « cool ». Fumer fait de vous quelqu’un qui a mauvaise haleine, qui a le souffle court, qui a la bouche pâteuse. Les fumeurs vieillissent prématurément, car la fumée empoisonne leur sang, fait monter les hormones de stress, acidifie leur corps, déminéralise leurs os et contribue à la parodontose.

Les procédés de l’industrie du tabac pour vous inciter à fumer

La cigarette a connu un essor fulgurant pendant la Première Guerre mondiale, lorsqu’on a commencé à distribuer des cigarettes aux soldats. Le tabac s’est installé définitivement en France à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale.

En 1953, on vantait les vertus du tabac pour les asthmatiques et les femmes enceintes. Pourtant, des études scientifiques avaient révélé dès 1953 la nocivité de la cigarette. Leurs résultats, relayés par le magazine Times et le journal New York Times, prouvaient que la fumée des cigarettes engendrait des cancers chez les rongeurs. Cette nocivité expliquait l’explosion du cancer du poumon chez l’humain, constatée au cours des 20 dernières années.

1953, l’industrie du tabac contrattaque

En 1953, l’industrie du tabac contrattaque. Elle se réunit à New York pour décider d’une communication efficace pour préserver ses bénéfices. Cette stratégie va se concrétiser par la publication de nombreuses études dirigées dans le but de mettre en doute les études publiées par les autorités de santé publique.

On compte aujourd’hui 1,3 milliard de fumeurs dans le monde. Plus d’une personne sur sept fume. Harponner une clientèle par la publicité, c’est simple. Il suffit de montrer de virils cowboys, des dents blanches, des groupes d’amis jeunes, joyeux, sportifs et festifs.

Une fois l’addiction installée, le fumeur est convaincu que fumer est un instant privilégié, comme si ce temps passé à remplir ses poumons de fumée était unique et précieux. À partir de ce moment-là, il pense avoir besoin de cigarettes pour réfléchir, pour se relaxer, pour être en harmonie avec lui-même, avec les autres.

On vous a fait croire que fumer était cool… Qu’aspirer de la fumée dans votre bouche était cool. C’est fou, quand on y songe.

Votre réaction devrait pourtant être tout autre. Lorsqu’une fumée envahit vos poumons, c’est que vous êtes aux prises avec un incendie assez fort pour vous étouffer et provoquer votre mort. C’est un danger immédiat. Vous devez fuir, sortir sans délai de ce mauvais pas. Lorsqu’on force son corps à ingérer de la fumée, il s’adapte et y perd sa santé. Cette adaptation permet à des êtres humains qui n’ont pas d’autre choix, de vivre dans des villes très polluées, au contact permanent des fumées acres des usines, dans les émanations de millions de véhicules.

Certains n’ont pas le choix, vous, vous payez pour faire cela. Vous remplissez vos poumons de pollution en ayant l’impression de passer un moment privilégié avec vous-même.

Les lobbyistes du tabac vous adorent

Vous donnez chaque année une fortune aux multinationales pour qu’elles vous fournissent un produit toxique qui génère une addiction, puis une lente et mesurée dégradation de votre santé.

Alors, de qui êtes-vous la marionnette lorsque vous fumez ?

Quels industriels faites-vous rouler dans leur voiture de luxe, avec leurs lunettes de marque et leur grand mépris pour l’humanité qu’ils empoisonnent ?

Eux, leurs femmes, leurs enfants ne fument pas.

À quel point une stratégie de marketing a anéanti votre volonté, a fait taire votre sens critique, a endormi votre vigilance, vous a rendu esclave d’une habitude qui vous coute en plus beaucoup d’argent ?

La cigarette qu’on vous a incité à fumer est le fruit du calcul le plus froid, le plus fin, le plus méprisant que l’on a fait sur l’individu que vous êtes.

Je peux vous accompagner dans l’arrêt du tabac.

Je vous accueille dans mon cabinet à Toulouse les lundis / mardis / vendredis / samedis.

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