Qu’est la résilience ?
Le terme “résilience” vient du latin resilire, qui signifie “rebondir”.
La résilience pour renaitre de la souffrance
C’est la capacité de se reconstruire et de laisser émerger un apprentissage, une expérience qui n’aurait pu advenir sans la réflexion qui a émergé à partir des difficultés rencontrées.
Elle a été illustrée par l’art du Kintsugi, la résilience pour renaitre ou se renforcer de ce qui a été brisé en soi, de ce qui a souffert en soi; ce sont des vases fissurés par l’usage ou brisés par un choc qui symbolisent des âmes morcelées par des déceptions, des trahisons, des jugements, de la violence.
Il s’agit de consolider ces fissures avec de l’or. Lorsque ces vases sont magnifiées par la brillance du métal doré qui a glissé dans les craquelures qui les fragilisent,
ces marbrures dorées symbolisent la guérison par une consolidation du psychisme par les
expériences difficiles vécues dans une vie.
Que permet la résilience ?
La résilience permet de transformer les difficultés surmontées en opportunités.
Elle permet de sortir du jugement, les personnes qui ont vécu des évènements difficiles et qui ont surmonté des obstacles sont plus aptes à comprendre les limites, les peurs et les doutes des autres.
La résilience permet l’écoute, la compassion et la bienveillance ; elle nourrit la sagesse.
La résilience permet de regarder le monde différemment. En l’acceptant tel qu’il est, elle permet de comprendre que si on ne peut pas le changer, on peut changer le regard qu’on en a.
Elle permet la distance.
Elle permet d’observer avec un regard extérieur des histoires qui se répètent, qui se transmettent, qui se perpétuent, en faisant du mal à tous ceux qu’elle touche.
Comment prendre le chemin de la résilience ?
Par l’écriture thérapeutique qui permet de clarifier les sentiments et qui souvent, donne de nouvelles perspectives sur des situations qui semblaient autrefois insurmontables.
En retournant par l’écriture très loin dans votre propre histoire, en remontant le fil de votre existence, de votre vie.
Pour finalement donner une voix à cet enfant perdu qui continue d’avoir besoin de crier sa colère, d’exprimer sa révolte et qui continue d’appeler à l’aide.
En laissant affleurer ces évènements qui vous ont fait souffrir, en pensant à toutes les émotions que ça amène encore aujourd’hui.
Dans les déceptions, les souffrances, les trahisons, le jugement, la violence, le mensonge, et dans vos responsabilités dans tout ça, sans oublier ce que vous avez redonné aux autres de tout ça.
Comme si vous faisiez en écriture un constat dans votre vie de tout ce qu’elle vous a procuré jusque-là, et que vous donniez à toutes les personnes qui ont participé à votre souffrance les mêmes circonstances atténuantes que vous vous donneriez à vous-même.
Tous blessés, tous blessants
Nous avons tous fait du mal à quelqu’un. Pas forcément intentionnellement, mais nous avons tous blessé par orgueil, par maladresse ou par besoin de nous valoriser en rabaissant autrui.
Nous avons tous jugé, méprisé, dénigré à un moment ou un autre de notre vie s’en nous en rendre compte, et l’exprimer permet d’accepter ce qui auparavant était scellé par la culpabilité.
Et accepter ses parts sombres permet un regard bienveillant sur celles des autres.
C’est prendre une distance émotionnelle qui vous permettra d’observer et d’être en paix avec ce que vous observez, de vous en extraire.
C’est comme faire la paix avec le fait que l’humanité est ainsi, composée d’une mosaïque de personnes différentes, toutes avec une différente histoire qui fait écho avec son passé; celles qui ne correspondent pas aux stéréotypes, celles qui ne se sentent pas assez légitimes pour se défendre, celles qui offensent, celles qui souffrent d’être sans cesse offensées.
Je suis sophrologue et hypnologue. Je vous reçois dans mon cabinet situé sur la place du Ravelin à Toulouse, à 2 minutes à pied de la station de métro Saint-Cyprien – République.