Est-ce que l’obésité est génétique ?

Est-ce que l'obésité est génétique ?
Morphologies humaines – Dessin au pastel numérisé avec GIMP


Quelle est la place des gènes dans un trait lié à l’obésité ?

Y a-t-il des prédispositions génétiques à l’obésité ?

Il faut tenir compte de la longue histoire de l’humanité, de la capacité que l’Homme a développée au fils du temps à conserver de l’énergie sous forme de graisse pour faire face aux longues périodes sans nourriture, aux épuisantes chasses de gibier pas toujours récompensées, aux famines et aux maladies.

Perdre ou prendre du poids n’est donc pas qu’une affaire de volonté, différents facteurs sont déterminants, parmi lesquels en premier lieu le patrimoine génétique hérité de nos ancêtres.

Toutes les études le montrent aujourd’hui, il y a de multiples facteurs qui favorisent l’obésité et des systèmes internes complexes qui font revenir au poids de départ. L’idée que les causes de l’obésité sont simples et qu’il suffit de manger moins qu’on ne dépense d’énergie est finalement révolue.

Quels sont les facteurs qui favorisent l’obésité ?

LA GÉNÉTIQUE

Notre génétique est en effet le facteur le plus important, sans ce facteur-là, les autres facteurs ne seraient pas suffisants pour mener à l’obésité. De nombreuses études ont prouvé que nous sommes inégaux face à la prise de poids. voici le lien d’une étude (parmi tant d’autres) menée par Stunkard AJ , « An adoption study of human obesity ».

Une obésité liée à une mutation génétique est par contre extrêmement rare, elle est corrélée à certaines maladies génétiques rares telles que le syndrome de Prader-Willy qui peut conduire au développement d’une obésité morbide puisque l’hyperphagie est l’un des ces symptômes.

Le diabète des Pimas est également lié à une mutation génétique qui entraine la synthèse d’un récepteur anormal. Il en résulte une inefficacité de l’insuline sur les cellules cibles (foie, muscles, tissu adipeux) avec pour conséquence un défaut de stockage de glucose dans ces tissus.

Quelques familles dans le monde souffrent des effets de la mutation d’un gène porté par le chromosome 7 qui code pour la leptine humaine, ce qui ne permet pas à la masse graisseuse d’émettre la leptine. Cette mutation est à l’origine d’obésité sévère et précoce, mais peut être contrée par un apport de leptine.

LES CAUSES ENVIRONNEMENTALES

Parmi les causes de l’épidémie d’obésité qui a enflammé la planète dans les 70 dernières années, on peut citer :

  • Les céréales raffinées qui sont assimilées comme des sucres, elles stimulent beaucoup l’émission d’insuline.
  • Les viandes industrielles qui ont créé et entretenu chez grand nombre d’entre nous un terrain inflammatoire.
  • Une plus grande sédentarité.
  • Des niveaux de stress plus élevés.
  • Plus de médicaments consommés.
  • Plus de temps devant les écrans.

NOS ÉMOTIONS

L’angoisse que l’on ressent est la sensation que nous donne notre boite aux lettres lorsqu’elle déborde d’émotions.

L’alcool, les drogues, le sucre, les compulsions alimentaires ne dissimulent que les sensations que génère cette angoisse mais ne résolvent rien.

L’éducation, le déni ou le contrôle ou la contrainte ne peuvent comprimer ces émotions que pendant un temps, elles ressortiront à un moment où à un autre avec une force proportionnelle à ce qui les a comprimées.

NOTRE MICROBIOTE

Chez les personnes obèses, par rapport aux non-obèses, on observe un appauvrissement de la diversité des espèces bactériennes, une diminution des Bactéroidètes et une augmentation des Firmicutes.

Pour certaines équipes de recherches, la modification du microbiote serait la cause de l’obésité. Elles ont fait la démonstration de cette hypothèse en transplantant des microbiotes de souris obèses sur des souris maigres axéniques, c’est-à-dire sans flore intestinale : les souris axéniques recevant le microbiote « obèse » devenaient alors obèses, sans changement de régime alimentaire par ailleurs.

LE PONDEROSTAT

Une cellule graisseuse produit de la leptine lorsque la satiété est atteinte, cette hormone communique à notre cerveau, plus spécifiquement à l’hypothalamus qui traite les signaux de faim et de satiété et qui détermine quand nous devons manger et en quelle quantité.

Toute perte de poids, même si elle intervient chez une personne qui a un poids beaucoup trop élevé initialement, va affoler l’organisme qui va vouloir à tout prix reprendre ce poids perdu.

Pour reprendre ce poids perdu, l’organisme va :

  • Augmenter la sensation de faim.
  • Réduire la sensation de satiété.
  • Diminuer les dépenses énergétiques dans l’objectif de nous ramener à reprendre le poids perdu, d’où l’effet yoyo.

Je suis consultante en nutrition et naturopathe, formée à l’hypnose et à la sophrologie et je peux vous accompagner dans la perte de poids.

Mon cabinet se situe sur la place du Ravelin, dans le quartier de Saint-Cyprien, à Toulouse.

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