On pourrait qualifier la culpabilité d’empathie démesurée.
Si l’empathie est la capacité de comprendre les émotions et les pensées de son entourage, la culpabilité résulterait du besoin anxieux et prédominant de comprendre ce qu’il se passe dans l’entourage pour lui donner un sens.
Pour calmer cette impérieuse et angoissante nécessité de comprendre, on suppose simplement que tout ce qui se passe est sa faute, cette mordante et intime conviction étant plus supportable que de ne pas comprendre. Parce que ce qui est incompréhensible est une souffrance et qu’en se rendant coupable de ce qui se passe autour de soi, on donne un sens à ce qu’on n’est pas en mesure de comprendre.
Comme l’explique si bien Julien Renault, la culpabilité est un antidote et non pas une émotion. C’est le meilleur choix que l’on fait entre deux grandes souffrances.
La rationalité et la culpabilité
La rationalité ne permet pas d’échapper à la culpabilité, car il y a deux parties en vous qui cohabitent. L’une d’elle vous dit que vous ne devriez jamais être maltraité, et l’autre partie pense qu’il est légitime que vous le soyez, comme si cela venait conforter une intime et douloureuse conviction.
Cela implique que vous vous demandez en permanence si vous êtes une bonne personne ou une mauvaise personne, et que chaque jour vous vous demandez si êtes intelligent, honnête, de bonne foi, ou au contraire, méprisable et lâche.
Et que trop souvent vous vous demandez si ce que vous faites est juste ou blesse quelqu’un, jusqu’à imaginer les mille raisons pour lesquelles ce que vous faites ou ce que vous réussissez pourrait blesser quelqu’un.
Les aléas de la culpabilité
Lorsque vous ressentez une forte culpabilité, il vous est difficile de créer des liens, de faire des projets, car ce que vous avez comme somme de culpabilité en vous, vous empêche de vous défendre, de vous donner une légitimité. La culpabilité amène à vous des personnes auxquelles profitent vos doutes, des personnes qui se renforcent de vos blessures, des personnes qui pourraient vous utiliser.
Votre culpabilité va vous faire assumer tout, tant et si bien que vous finirez par ressentir une sourde colère envers ceux qui n’assument rien parce que vous assumez tout.
La société joue sans cesse sur votre culpabilité pour arriver à ses fins et que vous ne savez jamais de qui vous êtes le pantin.
Et si vous aviez désormais le souhait de découvrir ce qu’est une vie différente, avec une autre vision de vous-même avec d’autres lunettes, dans un autre miroir ?
Comment se libérer de la culpabilité ?
Comment réussir à mettre de la clarté sur ce qui est de votre fait , sur ce qui appartient aux autres ? Rendre aux autres leur partie.
Que faudrait-il vous dire pour intégrer que vous ne devez à personne de vous sentir coupable toute une vie ? Pour qu’enfin, vous cessiez de vous charger l’âme de tout et de n’importe quoi pour vous faire du mal avec.
Cela serait prodigieux n’est-ce pas ? Si vous arriviez à vous libérer de cet excès de culpabilité.
L’hypnose et la PNL peuvent vous aider à réécrire cette histoire.
Pour retrouver cet enfant qui avait besoin de créer de la cohérence dans des situations où il ne comprenait pas ce qu’il se passait autour de lui. Pour le libérer enfin de ce regard qu’il a intégré et qui continue aujourd’hui de vous souffler de ressentir de la culpabilité.
La PNL permet de renouer avec ses valeurs, de les renforcer, de les rendre légitimes.
Je suis formée en programmation neurolinguistique et je vous accueille dans mon cabinet à Saint-Cyprien, à deux minutes à pied de la station de métro Saint-Cyprien.