Je crée des articles sans recours à l’IA

Je crée des articles sans recours à l'IA
Dessin photographié et numérisé par le logiciel GIMP

Je tiens un blog sur mon site où je communique sur de nombreux sujets qui ont trait de près et de loin à mon activité.

Il s’agit pour moi de visiter de multiples thèmes comme l’usage des plantes médicinales, les conseils d’hygiène de vie, les sujets d’actualité comme le gluten, le microbiote ou l’alimentation industrielle.

Parmi d’autres récits, on peut trouver sur mon blog l’histoire des sorcières, l’histoire de l’évolution des cosmétiques. J’évoque également les particularités et les champs d’action des métiers que je pratique.

Depuis quatre ans, je maintiens cette ligne de publier deux articles par mois, en me documentant et en traitant les sujets en profondeur.

Je poursuis cette ligne sans recourir à l’IA, car je ne souhaite pas produire à la pelle des articles dont je ne me rappellerai même pas le titre après les avoir copiés-collés et arrangés un peu pour leur donner un semblant d’âme.

J’apprécie l’enrichissement intellectuel que me procurent les recherches documentaires que je dois faire pour maitriser mon sujet.

Je me range aux côtés des personnes qui continuent de donner vie à leur créativité et à leur curiosité.

Ma posture ne concerne pas que mes textes. J’illustre mes articles avec les dessins que je réalise à la craie ou au pastel, puis que je photographie et retravaille avec le logiciel GIMP.

Les sites que je consulte sont créés par des humains passionnés par les sujets qu’ils présentent, des humains dont le travail et la réflexion sont remarquables et qui démontrent à quel point nous sommes capables de finesse dans ce que nous faisons.

Je ne m’arrête que sur des sites qui m’inspirent parce qu’ils ont été imaginés par des terriens talentueux. Je me détourne des blogs aussitôt que je suspecte l’auteur de s’être mis à produire à toute vitesse des contenus qui ne me transmettent aucune émotion.

Je ne souhaite pas contribuer à remplir une poubelle de contenus creux et superficiels qui menace déjà de déborder.

Certes, j’adapte mes textes aux exigences du référencement par les moteurs de recherche, ce qui peut leur donner un aspect méthodique et segmenté. Je préfèrerais laisser mes doigts courir sur le clavier pour produire des textes qui reflètent entièrement mon esprit créatif (qui se passerait volontiers de cet exercice de style imposé), mais je m’incline, car c’est crucial pour permettre l’indexation de mes articles.

Je me suis demandée si d’autres humains avaient à cœur de montrer leur volonté de rester dans cette ligne, et j’ai découvert le /ai manifesto proposé par Damola Morenikeji. Son initiative m’a séduite et j’ai décidé d’y adhérer, publiant dans la foulée cet article dans lequel j’explique que tout ce qui parait sur ce site est réalisé sans outils d’IA générative.

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