Pourquoi certaines personnes ne grossissent pas ?

Pourquoi certaines personnes ne grossissent pas ?
Endomorphe, ectomorphe ou mésomorphe ? (craie de rue) – Monique Ubaldi & Hélène Cieutat

Faut-il une volonté de fer pour mincir ?

Perdre ou prendre du poids n’est pas qu’une affaire de volonté, différents facteurs sont déterminants, parmi lesquels notre patrimoine génétique.

Il faut en effet tenir compte de la longue histoire de l’humanité, de la capacité que l’Homme a développée au fils du temps à conserver de l’énergie sous forme de graisse pour faire face aux longues périodes sans nourriture, aux épuisantes chasses de gibier pas toujours récompensées, aux famines et aux maladies.

Des épisodes prolongés de pénuries alimentaires, engendrés par les glaciations, les sècheresses ou les épidémies, ont laissé une empreinte durable sur le métabolisme humain.

On distingue trois types de métabolismes.

À l’instar des animaux vivants en milieu polaire, il est légitime de penser que les humains qui ont vécu dans des régions très froides ont développé une faculté importante à stocker de la masse grasse. Cette caractéristique se retrouve dans les gênes de leurs descendants, qu’on dit endomorphes. Leur pancréas produit beaucoup d’insuline et favorise chez eux la prise de poids. Pour ces populations, la survie était liée à la capacité de jeûner longtemps en ralentissant leur métabolisme.

Les mésomorphes ont un taux élevé de testostérone et développent naturellement une musculature plus volumineuse. Peut-être que leurs ancêtres vivaient dans des régions où les prédateurs et les proies étaient rapides. Une musculature puissante était alors une garantie de survie.

La thyroïde des ectomorphes produit beaucoup d’hormones thyroïdiennes qui font fonctionner le métabolisme à plein régime. Ils sont très minces, peinent à prendre du poids et à développer leur masse musculaire. Il se peut que leurs ancêtres aient bénéficié de temps paisibles dans des régions tempérées.

La plupart d’entre nous sommes à la croisée de ces trois types de métabolisme.

Prise de poids multifactorielle

La prise de poids peut s’expliquer par de multiples facteurs, d’ordre métabolique ou, hormonal. Elle peut aussi être due à des carences nutritionnelles.

Un autre facteur important à prendre en compte est la compulsion – ce mécanisme qui nous pousse à agir contre nos intérêts – par laquelle le corps semble vouloir se refuser à perdre du poids, comme si mincir le mettait à nu, le privait de ses remparts.

Les hormones métaboliques, les hormones glycémiques, les hormones adrénergiques, les hormones thyroïdiennes et les hormones sexuelles interviennent sur la prise de poids.

À cela s’ajoute la sensibilité hormonale et son contraire, la résistance hormonale.

L’hypothalamus régit nos réactions métaboliques et l’activité du système nerveux végétatif. Il défend pour chacun d’entre nous une fourchette de poids privilégiée et reçoit les signaux relatifs aux stocks de lipides et de sucre. Il a une action sur l’appétit.

Ces divers facteurs rendent la perte ou la prise de poids difficile. Un suivi personnalisé est nécessaire pour que les changements souhaités se fassent.

Je suis consultante en nutrition et naturopathe et je me propose de vous accompagner dans la gestion de votre poids. Je vous reçois dans mon cabinet situé dans le quartier Saint-Cyprien, à deux minutes de marche du métro Saint-Cyprien – République à Toulouse.

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