Quand a commencé l’épidémie d’obésité ?

Quand a commencé l'épidémie d'obésité ?

L’année 1971 marque aux U.S.A. le début de l’épidémie d’obésité qui a enflammé les pays industrialisés.

Le climat économique de cette décennie a été particulièrement rude.

Hausse des prix de l’énergie

L’embargo pétrolier de 1973 – 1974 imposé par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a fait grimper rapidement les prix de l’énergie et a créé des pénuries.

Après la fin de l’embargo, les prix de l’énergie sont restés élevés, avec une hausse conséquente du chômage et de l’inflation.

Il y a un lien entre classes sociales et obésité, ces disparités ont un impact disproportionné sur les jeunes issus de familles moins aisées.

Production du maïs à haute teneur en fructose

1971 est aussi l’année où Earl Butz, alors secrétaire d’État américain à l’agriculture, a abaissé les barrières douanières et a augmenté la production de maïs et de soja. Il a octroyé des subventions aux cultures de maïs et a instauré des droits de douane sur les importations de sucre, de betterave et de canne.

L’introduction du sirop de maïs à haute teneur en fructose a suscité beaucoup d’enthousiasme, car ce sirop est plus économique à produire que le saccarose. Il a été possible de remplacer le sucre par du sirop de maïs que la technologie a permis d’adapter à la fabrication de produits transformés. Le sucre issu du maïs est du dextrose. C’est un monosaccaride, autrement dit un glucide appelé « sucre simple ».

Alors que des enzymes digestives sont nécessaires pour décomposer le saccarose, ou sucre de table, en molécules individuelles, le dextrose est absorbé immédiatement par l’organisme. Il est à l’origine du sirop de glucose-fructose qui, dans les années 1970, est devenu un produit de masse. Il est le plus souvent ajouté aux produits tels que :

Impact du sirop de glucose-fructose sur la santé

La consommation régulière de sirop de glucose-fructose est nocive. Il augmente le risque d’obésité et de résistance à l’insuline, et par conséquent, d’un diabète de type 2.

Le soja dans notre alimentation

Le soja est principalement utilisé en France pour l’alimentation animale. Il entre aussi dans la composition de nombreux produits industriels emballés tels que les snacks et les céréales pour le petit-déjeuner.

La lécithine de soja est également un émulsifiant et un stabilisateur populaire dans de nombreux aliments transformés, notamment le chocolat, les vinaigrettes et la margarine.

Les protéines de soja sont souvent ajoutées aux substituts de viande transformés, tels que les hamburgers végétariens et les saucisses, pour leur donner une texture et une saveur semblables à celles de la viande.

Nous utilisons couramment le soja dans les produits de boulangerie comme alternative à la farine de blé, sans gluten et riche en protéines.

La lécithine de soja est aussi couramment utilisée en boulangerie comme émulsifiant et stabilisateur pour améliorer la texture et la consistance des produits.

Conséquences d’une consommation importante de soja

Le soja contient des isoflavones, il a fait l’objet de multiples études qui en ont tour à tour démontré l’innocuité et la dangerosité des produits dérivés du soja.

En effet, les molécules font partie de la famille des phytoœstrogènes et agissent comme les hormones féminines. Elles ont longtemps été considérées comme ayant une influence positive sur la santé humaine.

Des recherches récentes ont démontré que ces molécules pouvaient finalement entrainer un déséquilibre hormonal menant à de l’obésité.

L’ancienne Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments, désormais Anses) recommandait de ne pas dépasser la dose quotidienne de 1 mg par kilo, soit 60 mg par jour pour une femme de 60 kilos.

Pour l’OSM, l’obésité est une maladie

L’OMS a reconnu l’obésité en 1997 comme une maladie et elle reste en constante évolution.

Dans les années 1970 et 1980, aux États-Unis, les industriels ont commercialisé de plus en plus des snacks et des plats cuisinés moins couteux. Les cantines des écoles ont également recouru à une alimentation industrielle, moins couteuse, acceptant souvent les contrats proposés par la restauration rapide en raison de leurs difficultés financières.

L’obésité est un problème de santé publique mondial dont l’incidence ne cesse d’augmenter. Selon l’OMS, depuis 1975, le nombre de cas d’obésité a presque triplé à l’échelle planétaire.

Les raisons physiologiques de cette épidémie sont la malnutrition, la surconsommation et les dérèglements hormonaux. L’alimentation est passée de moyen d’apporter de l’énergie à des habitudes, des coutumes et une béquille psychologique. Nous consommons de la nourriture à longueur de journée.

En France depuis 1997, la prévalence du surpoids fluctue toujours autour de 30 % alors que la prévalence de l’obésité ne cesse d’augmenter à un rythme rapide. Elle est ainsi passée de 8,5 % en 1997 à 15 % en 2012 et 17 % en 2020.

Formée en naturopathie et consultante en nutrition, je peux vous accompagner dans la perte de poids. Je vous accueille dans mon cabinet, au centre de Toulouse.

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