Naturopathes, herboristes, guérisseuses, sages-femmes, passionnées par les plantes, observatrices de la nature et du monde animal et compatissantes envers toute âme souffrante qui croisait leur chemin.
Elles avaient de solides connaissances en botanique et savaient aussi bien cueillir, conserver et doser les plantes médicinales.
Au Moyen Âge, ces femmes utilisaient les plantes pour aider la population à dépasser des fièvres ou à soigner les maux du quotidien. Elles aidaient les femmes à accoucher et à se remettre de leurs couches. Parfois, lorsque l’accouchement avait été difficile, elles s’installaient dans le foyer jusqu’à ce que la parturiente retrouve la santé et assez de vitalité pour pouvoir continuer à s’occuper de son foyer.
Ces femmes généreuses avaient de bonnes connaissances d’hygiène de vie et contribuaient à conserver chez leurs clients une bonne santé en leur enseignant à prendre soin d’eux à l’aide de remèdes naturels.
Qui étaient les sorcières du moyen-âge ?
Simplement des femmes qui avaient des connaissance en médecine et qui faisaient peur à l’église et à l’État par le pouvoir et la liberté qu’elles en retiraient. Voilà le portrait de la majorité des femmes que l’on a brulées sur le bucher dans l’histoire.
Ou peut-être aussi, des femmes belles et libres qui suscitaient l’envie dans leur entourage.
C’est le Pape Jean XXII (Jacques Duèze) Bulle Super illius specula (1326) qui signe le début des procès en sorcellerie sur les quatre cents ans à venir.
Cette sentence résulte de controverses apparues à partir de l’an 1200 (Moyen Âge), au moment où la médecine commence à s’enseigner dans les universités.
Cet enseignement est réservé aux hommes et il est décrété alors qu’il est interdit de soigner avec des plantes hors de cet enseignement universitaire.
Vers 1430 a commencé réellement la chasse aux sorcières.
Si le Moyen Âge avait été assez clément pour ces créatures vouées au bien-être du peuple qui n’avait pas accès à l’enseignement de la médecine, le début de la renaissance a marqué le début de la persécution des « sorcières ». les XVIe et XVIIe siècles ont connu les vagues de persécutions les plus intenses.
Néanmoins, pendant tout ce temps, le peuple a continué de recourir aux services des guérisseuses puisque les médecins se concentraient surtout auprès des nobles et des seigneurs.
Je suis naturopathe, passionnée par mon métier, je me forme en continu sur les plantes auprès de Cécile Saint-Béat, spécialisée en alimentation santé, en phytologie et en élixirs floraux, co-autrice de 2 livres aux éditions Mango « le guide familial des plantes médicinales » et « Le guide familial de la naturopathie ».
Naturopathe et sophrologue, installée dans le quartier de Saint-Cyprien, je vous reçois dans mon cabinet situé place du Ravelin, à proximité du métro Saint-Cyprien-République.